Dans la brochure "La faune sauvage à la trace", les réseaux de suivi de la faune sauvage de l'ONCFS sont décrits au travers de leur historique, leurs objectifs et des partenariats mis en place.
Les résultats les plus caractéristiques sont développés. Ils montrent les apports essentiels de ces suivis pour la connaissance de la biodiversité française des mammifères et des oiseaux, ainsi que certains impacts des activités humaines sur la faune sauvage.
Les 96 pages, 39 cartes et 22 graphiques commentés illustrent quelques-uns des résultats acquis par les réseaux et de nombreuses photos montrent le travail mené au quotidien.
Les suivis de l'ONCFS concernent :
. les oiseaux : oiseaux de passage, bécasse des bois, bécassines, anatidés et foulque, écosystème prairie de fauche, perdrix et faisans, perdrix rouge, galliformes de montagne
. les mammifères : ongulés sauvages, loup et lynx, ours brun, petits et méso-carnivores, castor, lièvre
. la grande faune forestière chassée en Guyane
. le suivi sanitaire de la faune
Les missions de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont de constater mais aussi de comprendre et d’agir. La rubrique « Au-delà du suivi » présente quelques actions et recherches menées dans la continuité du travail des réseaux.
"Pour en savoir plus" propose 76 références, de vulgarisation scientifique en français ou de communication scientifique internationale en anglais, pour compléter l’information. Ces références sont disponibles auprès du service documentaire de l’ONCFS (doc@oncfs.gouv.fr).
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Brochure "La faune sauvage à la trace" (Pdf HD - 69Mo)
Brochure "La faune sauvage à la trace" (Pdf moyenne définition - 11Mo)
Le suivi des espèces à l'ONCFS
Les suivis présentés ont souvent plusieurs objectifs généraux : un suivi patrimonial pour apporter des connaissances sur l’état de conservation des espèces aux décideurs politiques, un suivi orienté vers les gestionnaires pour une gestion cynégétique durable, et/ou un suivi des habitats et des pratiques humaines visant notamment à trouver les moyens de favoriser la biodiversité.
Si les méthodes scientifiques sont particulières à chaque espèce, on peut tout de même définir de grandes catégories de paramètres à mesurer :
Le suivi de la répartition se base sur la distribution spatiale d’une espèce et son évolution au cours du temps, qui peut être révélatrice de sa dynamique sur le moyen terme, tant dans le cas d’une recolonisation, que de la perte d’habitat.
Le suivi de l’abondance regroupe de nombreuses méthodes : indice kilométrique, comptage au chant ou par point d’observation et indice d’abondance. Ils ne permettent pas de calculer des effectifs, mais permettent d’estimer la tendance d’évolution des effectifs à moyen et long terme, élément souvent suffisant à la prise de décision.
Le suivi des paramètres démographiques regroupe le suivi du succès de la reproduction et l’estimation des taux de mortalité. Généralement recueilli à des échelles fines ou par le suivi d’individus, ces données permettent d’estimer des tendances à court et moyen terme et d’ajuster rapidement les prélèvements.
Le suivi des prélèvements s’avère utile pour adapter les mesures de gestion sur des territoires, mais peut aussi mettre en évidence sur le long terme les grandes tendances de l’évolution de l’abondance des populations, comme c’est le cas pour les ongulés sauvages.
Sous l’intitulé du suivi des pratiques et gestion, sont regroupés le suivi des pratiques humaines concernant les espèces ou les habitats (aménagement, pratiques agricoles ou cynégétiques), mais aussi le constat des dommages qu’une espèce peut provoquer (comme pour le castor).
Bien que n’étant pas le cœur des suivis de la faune sauvage, le suivi des habitats apporte souvent des éléments importants pour la gestion et la conservation des espèces, et permet d’aller vers une gestion intégrée de l’écosystème abritant les espèces cibles.
Fonctionnement des dispositifs de suivi
Établissement des méthodes
Les responsables scientifiques des réseaux, en lien éventuel avec le monde de la recherche, sont chargés d’établir et de valider scientifiquement les protocoles utilisés par les réseaux. Ceux-ci peuvent se baser sur du dire d’expert, sur des comptages et autres protocoles précis, sur des observations opportunistes, sur de la télédétection (piège photo) ou sur du baguage.
Formation
Des formations sont données à tous les observateurs sur tous les protocoles. Ces formations peuvent passer par des stages ou par des documents. Elles ont pour objectif l’application rigoureuse des protocoles, indispensable à la qualité des données.
Observation et animation
Pour la plupart des suivis, notamment les réseaux ONCFS/FNC/FDC, les observateurs sont coordonnés à l’échelle départementale par des Interlocuteurs techniques départementaux (ITD), lesquels jouent le rôle d’interface avec l’administrateur national du programme.
Centralisation, validation et analyses
Les relevés de terrains sont vérifiés et centralisés par l’ITD avant transmission à l’administrateur national. Ce dernier assure la validation, la saisie et le traitement des données en étroite collaboration avec le responsable scientifique.
Publication et diffusion
Les résultats de chaque année sont retranscrits dans les lettres des réseaux, annuelles, semestrielles ou plus fréquentes.
Des suivis structurés pour un suivi de qualité
Les suivis de la faune sauvage présentés dans cette brochure ont un but commun : disposer en permanence d’un constat actualisé, objectif et partagé de l’état de conservation des espèces de mammifères et d’oiseaux.